L’exclusion est une réalité au sein de notre société, qui touche d’autant plus les femmes issues des couches populaires, peu ou pas du tout formées, avec un foyer et des enfants à charge.
L’initiative de travail avec les femmes des couches populaires s’est dans un premier temps appuyée sur un rapprochement entre ces dernières et la communauté Emmaüs Resistencia, puis s’est consolidée progressivement sur trois ans grâce à un engagement bénévole constant et soutenu. Ce groupe est composé de femmes avec enfants issues des couches populaires. Grâce à leurs connaissances en matière de recyclage et de réutilisation de divers matériaux et objets inutilisés, ces femmes subviennent aux besoins de leur famille.
Parmi les activités réalisées avec ce groupe, mentionnons le tri des matériaux, vêtements et objets, la revalorisation et la réutilisation de ces derniers, dans une philosophie de respect et de protection de l’environnement et de la nature.
Le travail repose sur le bénévolat, mais Emmaüs partage avec les membres de ce groupe des marchandises et tout autre article susceptible de leur être utile. Des espaces partagés permettent de se rencontrer et de réfléchir à la revalorisation et à la redécouverte des savoirs de nos aînés et ancêtres pour soigner certaines maladies, dans l’optique d’une relation plus harmonieuse avec la nature et avec notre propre corps. Emmaüs offre également un service d’orientation et d’information sur différentes problématiques d’ordre juridique, familial ou social.
Ces espaces ouverts aux enfants et aux proches constituent pour nous un élément fondamental car ils favorisent l’appartenance au sein du groupe, renforcent l’estime de soi et sont un espace où chacun(e) peut se rendre pour demander de l’aide, quelle que soit la situation.
Cette initiative bénéficie de l’engagement d’un groupe de 10 femmes, de compagnons Emmaüs et de collaborateurs de l’institution chargés de la coordination des ateliers, mais aussi du soutien de professionnels issus de disciplines diverses.
Les commerçants, donateurs locaux et amis du groupe qui connaissent et soutiennent cette initiative. La sœur Silvia, de la congrégation Joséphine, formée au traitement des maladies par la médecine alternative.
Première étape : une rencontre de chiffonniers organisée conjointement avec une autre association, sur la collecte comme moyen de subsistance.
Deuxième étape : dialogue et proposition de travail conjoint avec Emmaüs.
Troisième étape : intégration au sein d’autres activités de formation Emmaüs.
Cette initiative doit permettre, par ces actions, de continuer à promouvoir l’éducation des femmes, d’enrichir et de partager l’information par le biais d’ateliers sur les droits, la contraception, ou encore les examens médicaux nécessaires pour permettre aux femmes de prendre soin de leur santé.
Cet espace revêt pour nous une grande importance, dans la mesure où nous pouvons y partager nos savoirs et expériences, dans le cadre d’un apprentissage collaboratif où chacun(e) fait profiter les autres de ses compétences et de son expérience.
Pour Emmaüs, cette initiative a contribué à améliorer le travail de collecte et de tri dans notre secteur, tout en permettant à 10 compagnes d’accroître leurs revenus et de recevoir chaque semaine des ressources pour subvenir aux besoins de leur famille. Le sentiment d’appartenance au groupe constitue également une autre réussite essentielle de ce projet.
La reconnaissance de cette initiative renforce la confiance des commerçants et des donateurs : en leur expliquant comment sont utilisés leurs dons, elle les encourage à donner encore.
Cette initiative s’inscrit dans la reconnaissance de la dignité et des droits humains de toutes les personnes, en particulier les personnes les plus vulnérables, les plus démunies et les plus souffrantes.
Rechercher de nouveaux donateurs ou partenaires pour parrainer et soutenir cette initiative.
Commentaires
Votre commentaire