Le droit de circuler et de travailler.
Dans nos rues vivaient de nombreux mendiant(e)s, ce que la population percevait comme un problème. Pour notre part, nous y avons vu une opportunité et leur avons proposé du travail. Nous avons étudié les aspects juridiques (fiscalité, permis de travail, assurances, etc.) liés aux travailleuses et travailleurs migrant(e)s et avons ensuite adapté notre système à la règlementation en vigueur.
Les membres du bassin de main d’œuvre Emmaüs peuvent être recrutés pour toutes sortes de travaux : jardinage, réparation, peinture, ménage, etc. Ces prestations sont facturées aux client(e)s à hauteur de 20 euros de l’heure (TVA comprise).
Les travailleuses et travailleurs sont employé(e)s par Emmaüs Åland, ce qui apporte un gage de légalité et de sécurité à la fois aux employé(e)s et aux client(e)s.
L’objectif est d’aider les travailleurs étrangers temporaires et les migrant(e)s, mais aussi de favoriser leur insertion au sein du marché de l’emploi à Åland – ce qui contribue dans les deux cas de figure à améliorer leurs conditions de vie.
Un(e) employé(e) Emmaüs coordonne le bassin de main d’œuvre. Une cinquantaine de personnes ont été recrutées pour des travaux plus ou moins longs.
Nous travaillons en collaboration avec les entreprises locales, des particuliers ainsi qu’avec l’administration fiscale et les services sociaux.
Logo du bassin de main d'oeuvre.
Vasile et Constantin, de Roumanie.
Nous souhaitons à présent intégrer davantage le bassin de main d’œuvre à toutes les autres activités Emmaüs dans les îles Åland. Nous tentons sans relâche de trouver plus de client(e)s pour pouvoir employer plus de migrant(e)s et d’autres personnes à la recherche d’un emploi.
L’initiative a débuté en octobre 2015. Depuis, nous avons travaillé avec environ 200 client(e)s et 50 employé(e)s. Certain(e)s employé(e)s sont retourné(e)s dans leur pays d’origine et d’autres se sont installé(e)s ici. Certain(e)s travaillent désormais à temps plein sur le marché du travail.
Le bassin de main d’œuvre a attiré l’attention des médias locaux et nationaux. Une organisation basée à Helsinki s’apprête à reproduire notre modèle.
Nous devons trouver plus de client(e)s afin que notre initiative soit financièrement durable pour Emmaüs et pour nos employé(e)s, qui ont besoin de travailler davantage. Nous devons aussi soutenir les travailleuses et travailleurs dans d’autres domaines, comme les échanges avec les autorités et la vie quotidienne.
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